mon ciné à moi
La passion du cinéma…Une de plus!….Chacun d’entre nous possède la cinémathèque idéale dans son cœur, ou encore sur les étagères de son salon!…Que de progrès accomplis depuis le temps, où comme chez nous, notre père, sur un projecteur juché sur une table basse, nous passait des petits films de Charlie Chapin ou de Laurel et Hardy, joyaux, oh combien fragiles!… qui grillaient au moindre décrochage de la pellicule au contact de la lampe magique!..”Charlot patineur”, “charlot agent de police”!… les premiers émerveillements!… Et puis, le ciné au vrai cinéma! …. grandiose!…. le grand écran… Nos fantastiques héros, des couleurs! de la musique, et nous…. enfoncés dans les confortables fauteuils, un chocolat glacé dégoulinant de la bouche!…Au Pax ou à La féria à Bayonne, j’ai le souvenir des films avec Luis Mariano! (“le chanteur de Mexico” (1956)!…. de pas mal de navets aussi…
Difficile de citer ici tous les films que j’ai aimés, et que je regarde encore pour que le rêve se poursuive……
Tous les Chaplin, bien sûr, mais bien vite les westerns (“Rio Bravo” 1959), “Johnny Guitare” (1954), “les 7 mercenaires” (1960), ou “le train sifflera trois fois” (1952), film qui dure le même temps que l’histoire… Sublime!… J’ai conservé le souvenir d’un film (introuvable en dvd ) projeté au collège de Mauléon (“la verte moisson” 1959) ) avec un jeune acteur, Claude Brasseur. L’histoire tragique de lycéens pris au piège de la Gestapo.
Puis, très vite, dans les cinés, les superbes spectacles à couper le souffle… Pour moi, le plus grand de tous.. c’est “Ben-Hur”(1959), que j’ai revu des dizaines de fois avec mes enfants. Dans un autre genre, “Autant en emporte le vent”, avec Clark Gable et Vivian Leight , reste le grand chef d’oeuvre du cinéma mondial. Une magnifique performance d’Hollywood pour cette grande épopée, lorsque l’on sait que ce film grand format en couleurs a été réalisé en 1939!…
Passion aussi pour tous les Alfred Hitchcock, avec une préférence pour “Vertigo“, “les enchainés” (1946), et “l’homme qui en savait trop “(celui de 1955)…. Et puis, les comédies musicales américaines ((“un américain à Paris”), et plus tard “West side story” (1961)), le superbe “Orfeu negro” de Jules Dassin (1959).
Ça se bouscule! …. J’ai tellement d’affiches de film à placer dans ce billet…..
Vous l’aurez remarqué aussi, j’ai une avantageuse préférence pour les films des années 50, magnifique période où le cinémascope commençait à nous offrir des spectacles grandioses, alors que la télévision en était à la douloureuse production d’images brouillées en noir et blanc. Oui, superbe décennie!.
Les grands acteurs que nous connaissons, sont tous alors au sommet de leur art et de leur charme.., Humphrey Bogard, magnifique dans les films “noirs”, dont “Le faucon maltais” (1941) ou “Casablanca” (1942) , Henri Fonda dans le haletant “douze hommes en colère” (1957), le troublant Montgomery Clift dans“une place au soleil” avec la toute jeune Elisabeth Taylor (1951) et aussi dans le palpitant “tant qu’il y aura des hommes” avec Frank Sinatra et Burt Lancaster (1953), Paul Newman et encore la superbe Elisabeth Taylor dans “”la chatte sur un toit brûlant” (1958) , l’éphémère James Dean (“la fureur de vivre” (1955), la beauté fatale de Marilyn Monroe dans “Niagara”(1953), de Lana Turner “le facteur sonne toujours deux fois” (1946) , de Ava Garner (“la comtesse aux pieds nus” (1954), de Gene Tierney dans “Laura” (1944). A noter toujours durant les années 50, les débuts sulfureux de la jeune française Brigitte Bardot dans “et Dieu créa la femme” de Roger Vadim (1956).
Pour revenir à Marilyn, je suis heureux d’évoquer ici un grand film burlesque de l’excellent Billy Wilder, “some like it hot“, ou encore, en français “certains l’aiment chaud” (1959) , avec une Marylyn étonnante de drôlerie dans le rôle d’une chanteuse dans un orchestre féminin, dans lequel se sont infiltrés, déguisés! les incroyables Tony Curtis et Jack Lemon. Un grand moment de rire!… et des sublimes chansons interprétées par Marilyn (“I”m thru with love”)
Dans le genre grand spectacle, je place volontiers sur mon podium le magnifique “Docteur Jivago” avec Omar Sharif (1965), “la grande évasion”(1963) avec l’inoubliable Steve Mac Queen, “Laurence d’Arabie” avec Peter O’Toole, et les différents James Bond avec une préférence pour les premiers avec Sean Connery. Certains films de guerre sont sublimes. Me plaisent particulièrement “les canons de Navaronne” (1961)avec Gregory Peck et Anthony Quinn,et “Le pont de la rivière Kwai” (1957) avec Alec Guiness.
Par la suite, pour ne pas oublier le cinéma français, la plupart des Jean Gabin (un grand du cinéma!) sont fort réussis. A ses côtés, des acteurs prometteurs (Jean Paul Belmondo (“un singe en hiver”1962) ou Alain Delon (“melodie en sous sol” 1963).
Il faut dire que pour compléter la “gueule” de Gabin, il lui fallait des dialogues sur mesure , et pour notre grand bonheur, Michel Audiard a fait des merveilles (“”le cave se rebiffe” (1961). Personne n’a pu oublier le film culte, “les tontons flingueurs” avec la fameuse scène de la cuisine avec le regretté Lino Ventura et le “preneur de claques” Bernard Blier.
J‘ai adoré les films de Claude Chabrol, grand admirateur d’Hitchcock et ça se voit! (“que la bête meure”, “le boucher”)…. Dans un registre burlesque, j’ai une tendresse particulière pour la bande des “branquignols” de Robert Dhery, “Ah les vieilles bacchantes” (1954) avec un Louis De Funes, pas encore reconnu, mais hilarant dans le rôle d’un inspecteur de la police des mœurs engagé dans une revue théâtrale pour mieux traquer les ” femmes lascives” … Apparition aussi dans ce film de l’excellent Michel Serrault, dans le rôle du trompettiste en retard!… Du vrai délire dans ce film interdit à l’époque aux moins de 16 ans!… Par la suite les branquignols ont récidivé, notamment dans “la belle américaine” (1961) ou “le petit baigneur”(1968). Il ne faut surtout pas oublier l’incroyable Jacques Tati , lequel à la manière de Chaplin, faisait tout dans ses films. Parmi ses grandes réussites, un petit bijou.. “Mon oncle” (1958). Avoir et à revoir… dans les moindres détails!….
Gérard Oury nous a offert ces derniers décennies des grands moments de comique , j’allais dire “grand public”. Mais il nous en faut! Le cinéma est pour beaucoup, et j’en fais partie, un moment de détente et de grande décontraction. Beaucoup de rêve aussi. Alors, n’oublions pas “le corniaud” (1965) avec De Funes et Bourvil (la 2 cV en miettes!… les gros rires), et “la grande vadrouille” (1966) avec les mêmes!… et puis et puis… “les aventures de Rabbi Jacob” …. et tant d’autres…
Très émotionnel, “le vieux fusil” (1975) avec la superbe Romy Schneider que l’on avait trouvée, splendide, aux côtés de Alain Delon dans “la piscine” (1968).
Dans les films plus récents, je n’oublie pas l’excellente série des Indiana Jones, et le superbe “Avatar” de James Cameron, auquel on doit le très prenant “Titanic”(1997)
Il faudrait encore et encore évoquer de multiples films sublimes. Une place particulière sera ici mais plus tard, réservée aux films musicaux. Mais je reste limité dans la taille d’un billet pour cette énorme passion!.
A vous de faire connaître les films qui font partie de… votre ciné à vous….
Je viens de lire je ne sais où que Charlie Chaplin s’était inscrit en 1915 à un concours de sosies de lui-même. Il n’a même pas atteint la finale!….
Que de bons souvenirs en effet ! Pour ma part, j’écumais tous les cinémas du centre de Bordeaux, dont beaucoup disparus : l’Intendance, le Club, le Marivaux, le Mondial, l’Olympia-Gaumont, le Français, l’Apollo, le Capitole. Aujourd’hui restent le Français et l’UGC (Apollo). Puis le ciné-club d’Yvan Lacaze … J’attends vos films musicaux, je me souviens de Xavier Cugat et son petit chien. A vous lire, et merci !
Yvette
Hey, hey ! Nous convergeons sur beaucoup de points, mais il ne te reste plus maintenant qu’à nous livrer ton petit panthéon des films de, sur, sous, à côté, au sujet ou ou en travers… du jazz ! Amitiés LV