les divas du jazz
Dans la grande saga du jazz, les femmes ont pris au cours des années une importante place . Dans le monde vocal; elles sont devenues des reines. Pour ce billet, j’ai choisi l’appellation “Diva”, souvent utilisée, car, sans trop utiliser les instruments, mais par la magie et l’attraction de leur voix, leur magnifique expression, les chanteuses ont réussi à nous envoûter. Et ce, avec la classe!. Je voulais vous faire partager mon enthousiasme. En énumérant une partie de la galaxie, je vais en oublier beaucoup, surtout dans la dernière génération. Mais j’ai fait des choix avec ce petit guide de la taille d’un billet, plus glamour que d’habitude!….
Une des premières à avoir chanté le blues, c’est la grande Bessie Smith “l’impératrice du blues”. Dans son art, on découvre la volonté d’imiter la trompette growl, et la mélopée, très triste, vient nous rappeler la dure conditions des noirs en ce tout début de XXème siècle. Dans un style proche, le gospel tient en la personne de Mahalia Jackson ce qui peut se faire de mieux en chant religieux.
Très vite, Billie Holiday, peut- être la plus connue, a su nous transmettre par son chant souvent tragique, la détresse de sa condition. On a beaucoup écrit sur Billie et je vous invite à relire un billet que j’avais rédigé sur elle.
Autre évolution de style, avec la vogue du be bop vers 1945, Sarah Vaughan “la divine” est peut- être la plus musicienne de toutes.
Connue dans le monde entier, la star des stars, la grande Ella Fizgérald, a su s’exprimer dans tous les styles et tous les registres avec sa voix “à casser les verres”. Reine du scat, cette façon d’improviser à la manière des instrumentistes., partageant la gloire avec les plus grands sur les plus prestigieuses scènes de monde, Ella est là!…dans nos souvenirs et sur nos disques. Pour ravir tous les mélomanes et les fous de swing!…
Chanteuse de cabaret au sens noble du terme, Dinah Washington est une de celles que je préfère. Avec sa voix déchirante au service des plus belles mélodies (“unforgettable“), elle mérite la palme des grandes stars peu connues par le grand public. Flirtant parfois avec la variété de qualité comme elle, on peu citer comme disciples Nina Simone, Abbey Lincoln, Aretha Franklin, La Vern Baker, Dorothy Dandridge, la ravissante Julie London, Peggy Lee, Anita O’Day, Blossom Dearie (une voix inoubliable!), Carmen Mc Rae, Shirley Horn, Diana Reeves, Nathalie Cole (qui vient de nous quitter) et Dee Dee Bridgwater.
Je ne peux oublier celles que l’on a écoutées dans les années 70 et 80. Ella bien sûr ( à St Jean de Luz et Vitoria en 1982!), Helen Humes ou Carrie Smith. La chanteuse Diana Krall est parfois critiquée. Je l’aime beaucoup à ses débuts chantant les succès Nat King Cole. C’est en plus une sacrée pianiste. Dans la jeune génération, il convient de ne pas oublier Stacy Kent, Cecil Mc Lorin récemment primée, Anne Ducros, et Melody Gardot qui sait jazzer avec goût ses propres compositions.
Merci pour ces chanteuses de jazz Pour moi la plus grande reste Billie Holiday….J’aime aussi Julie London pour sa voix de crooner et Diana Krall dans son registre de bossa nova