Paramoudras, les boules de pierre du Jaizkibel
Paramoudras et Jaizkibel ne sont pas des insultes venues en droite ligne des colères du Capitaine Haddock. Lisez donc la suite …
Le 27 décembre, une randonnée sur les pentes du Jaizkibel, premier contrefort des Pyrénées plongeant dans les eaux du Golfe de Gascogne, nous a fait découvrir, en plus de magnifiques paysages, un rivage extraordinaire.
En descendant vers l’océan, nous nous interrogions sur les très nombreuses cavités sphériques creusées dans les falaises bordant notre chemin. En arrivant sur le rivage notre curiosité fut ravivée en découvrant sur les rochers de grès des milliers de trous ressemblant à ceux vus plus haut, certains vides, d’autres remplis par des “boules” de pierre, mais bien séparées de leur entourage. D’autres boules, vraisemblablement sorties de leur enveloppe étaient disséminées de ci de là sur la pierre ou coincées dans des anfractuosités.
Après avoir longuement parcouru, taraudé de nombreuses interrogations, ce lieu extraordinaire pour ne pas dire magique et envoutant, nous dûmes laisser sa place à l’océan car la marée devenait menaçante.
De retour à la maison, un petit coup de Qwant (j’utilise ce moteur de recherches à la place du sacro-saint Google, car il ne trace pas les recherches) m’a révélé le nom et l’origine de ces formes étranges : paramoudras.
Pour faire simple, il s’agit de concrétions qui se sont crées autour des terriers de vers des fonds marins, il y a plus de 45 millions d’années. Ces couches géologiques sont remontées à la surface lors de la formation des Pyrénées.
Pour tout savoir des paramoudras du Jaizkibel, consultez l’étude éminemment scientifique que Michel Molia, passionné du Jaizkibel et découvreur du site, a consacré à ces curiosités géologiques sans doute dit-il, uniques au monde.