qui a peur de Robert CRUMB?

Hello! Bonjour à tous.

Ceux qui aiment le dessin et la musique connaissent bien Robert CRUMB.

Ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas très underground comix, mais j’ai toujours été séduit par les dessins de CRUMB un peu forcis, un peu lourdingues parfois,  dépassant souvent les limites admises, mais parfaitement originaux et drôles.

Quand j’ai découvert cet artiste, je le voyais vieux,  d’un autre âge, un peu comme un Dubout que j’adore également et qui détenait, comme Grumb,  ce côté foldingue avec des exagérations, des corps gros, gras, poilus, en tous les cas dont l’aspect souvent grotesque faisait mouche.

Quand je me suis aperçu que Robert CRUMB était un contemporain (en fait , il est né en 1943 aux Etats Unis en Philadelphie), et un grand amateur de jazz plutôt ancien., rock bluesy, folk music...j’ai redoublé d’intérêt.

Je me suis documenté grâce à l’excellent article de Jacques Bisceglia dans la revue jazzman de février 2000. J’ai découvert que ce succulent dessinateur avait été notamment en 2000 Président du Festival de la BD d’Angoulême,  et qu’il était un sacré joueur de banjo au sein des « primitifs du futur » avec ses potes français Dominique Cravic, ou Daniel Colin. Il y avait de la musette, du swing manouche,  de l’accordéon…Je me suis approché. C’était de la word music retro.

Crumb c’est une figure. Très provocateur aux states, il a,  avec ses crayons,  fait beaucoup contre le puritanisme et la bande de Mc Carthy.  Avec ses apparitions dans la revue Actuel en 1968,  il a obtenu une certaine notoriété en France et a même connu sa période free (en dessins!), “flower power” au début des années 70.

Inventeur de Fritz the Cat, il a eu sa période,  on peut dire déviante,  avec des incursions dans les dessins sexistes qui lui ont valu d’être taxé de tous les adjectifs. S’ajoute sa période junkie. On a même dit que s’il dessinait des personnages avec de grands pieds, c’est qu’il était  sous l’emprise du LSD!…

Laissons tout cela de côté. N’ayons pas peur de Robert Crumb. Et laissons nous porter par ses délires de formes, de couleurs,  toutes ces excentricités  à la Jean Claude Averty, par son talent et ses dessins loufoques

.Ce collectionneur de 78 tours, pourtant admiré par les avant- gardistes,   adorait le vieux style. Dans un merveilleux livre (“héros du blues, du jazz et de la country”. Ed La Martinière) (merci Christiane!),  il s’est amusé à dessiner très certainement d’après photos, tous ces personnages mythiques des débuts du jazz.

Un vrai régal.

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